Descriptif détaillé du projet (août 2022)

Sommaire

  1. Origine du projet
  2. Lignes directrices du projet à respecter dans la conception et dans la réalisation de l’écoquartier
  3. Intégration de l’écoquartier dans l’urbanisation du territoire communal du village
  4. Nombre d’habitations
  5. Typologie et implantation des maisons dans la parcelle
  6. Aménagements requis par les objectifs de la durabilité et du bien-être des habitants
  7. Évolution du projet depuis 2018 essentiellement en fonction des remarques, propositions et souhaits de futurs habitants potentiels
  8. Parcelle cultivable annexée à celle de l’écoquartier

1 – ORIGINE DU PROJET

Le village de Beaufort, « capitale » de la Vallée de la Gervanne est en croissance démographique régulière. Les besoins de nouvelles habitations résultent de cette évolution. Celle-ci est heureusement bien contenue par une volonté politique soucieuse de préserver l’espace naturel et de limiter la taille des infrastructures.

Ainsi, plutôt que d’étendre le périmètre constructible, la commune encourage la mise en valeur des volumes bâtis et des parcelles encore aménageables, contiguës au village comme celle du Gour de Lu.

Le lieu-dit du futur écoquartier s’intitule « Gour de Lu ». C’est le nom du petit ruisseau qui borde la parcelle à l’est.

La parcelle du Gour de Lu, de 12’500 m2 de superficie, répond complètement à ces objectifs. Lorsque sa constructibilité a été sollicitée, la famille Buffardel de Beaufort qui la détient a proposé le concept de l’écoquartier et en a financé le projet (un écoquartier, sinon rien !).

Celui-ci a d’emblée trouvé le plein accord et la participation à sa réalisation des instances politiques, administratives, environnementales et professionnelles suivantes :

  • Commune de Beaufort
  • Communauté de Communes du Val de Drôme (CCVD – Bio Vallée);
  • Direction Départementale des Territoires (DDT) ;
  • Parc Naturel Régional du Vercors (PNRV – La commune de Beaufort est incluse dans le PNRV).

Ces instances, avec les représentants de la famille Buffardel et le Bureau d’architecture et d’urbanisme UrbArchi Amunatégui d’Avignon, ont constitué le Comité de pilotage (COPIL) du projet.

2 – LIGNES DIRECTRICES DU PROJET À RESPECTER DANS LA CONCEPTION ET DANS LA RÉALISATION DE L’ÉCOQUARTIER

Le COPIL a établi, en 2016-2017 un cahier des charges et un plan d’intentions, lesquels tracent les lignes directrices principales de l’écoquartier.

Les dispositions suivantes résultent également d’échanges ultérieurs avec la Mairie et l’architecte-urbaniste, des avis de professionnels des constructions écologiques et, régulièrement, de discussions avec des personnes, couples ou familles souhaitant adhérer au projet.

  • Coulée verte d’au moins 2’400 m2 (19 % de la surface de la parcelle). Cet espace vert situé le long du ruisseau sera traversé, de la route D70A au chemin des Auches, par un sentier pédestre public aménagé par la commune (éviter l’enclavement du quartier) ;
  • Maisons individuelles à deux niveaux (rez+1er) groupées par îlots, construites en respectant au mieux la topologie naturelle du terrain ;
  • La totalité de la parcelle, y compris les surfaces de terrain construites, appartient à l’ensemble des habitants (pas de surface privatives) ;
  • Concentration des voitures parquées en un seul lieu, hors de la vue directe des habitants ;
  • Bâtiment collectif (salle de réunion et de fête, atelier partagé, etc.) ;
  • Groupement des buanderies par îlots (3 selon le projet) ;
  • Jardins potagers partagés d’une superficie d’au moins 800 m2 entre la route départementale D70A et les habitations ;
  • Emprise minimale des voies de desserte ;
  • Parcage des voitures « Visiteurs » à proximité immédiate de l’entrée de la parcelle ;
  • Production électrique photovoltaïque annuelle au moins équivalente à la consommation du quartier ;
  • Isolation thermique des bâtiments bioclimatiques selon les techniques les plus performantes (ossature bois, directive RE-2020) ;
  • Chauffage des habitations et production d’ECS par capteurs solaires thermiques. Objectif de la production de chaleur d’appoint (bois) : inférieure à 0.5 m3/an/100 m2 de surface de plancher ;
  • Ventilation des habitations par des VMC-double-flux au travers de puits climatiques (puits provençal) pour rafraîchir l’air ventilé en été ;
  • La récolte et l’accumulation de l’eau de pluie sont suffisantes pour alimenter les chasses des WC et les besoins d’arrosage.

Remarque : Si une place de jeux pour enfants est voulue par les futurs habitants, elle se situera hors des circulations internes et sera accessible aux autres enfants du village (éviter l’enclavement du quartier).

3 – INTÉGRATION DE L’ÉCOQUARTIER DANS L’URBANISATION DU TERRITOIRE COMMUNAL DU VILLAGE

Le terrain de l’écoquartier est en parfaite continuité avec l’urbanisation existante. Il est même entièrement entouré de constructions anciennes, récentes ou en cours de réalisation et en contiguïté avec celles-ci. De fait, le terrain, vu des hauteurs dominantes, apparaît comme une enclave non construite à l’intérieur du village.

L’école communale en est distante de 220 mètres et, au plus, quelques dizaines de mètres plus loin, on trouve l’Agence postale, le cabinet médical, le Point public ainsi que le nouveau bâtiment communal qui abritera l’épicerie du village et le secrétariat de mairie…

4 – NOMBRE D’HABITATIONS

Le nombre d’habitations à construire sur la parcelle est limité à 20 en 12 maisons.

Ce nombre maximal de 20 habitations (ou 44 personnes, selon la moyenne nationale de 2.2 habitants par foyer) résulte d’un choix soumis à deux impératifs en l’occurrence opposés : meilleure utilisation du sol (un des critères de l’écoquartier est de consommer le moins d’espace possible pour la construction) et prise en compte des capacités d’accueil du village (infrastructures existantes et croissance démographique modérée).

5 – TYPOLOGIE ET IMPLANTATION DES MAISONS DANS LA PARCELLE

Le croquis ci-dessous n’est pas un plan de projet, mais une représentation graphique possible des grandes lignes directrices du projet et des recommandations dictées par le concept d’un écoquartier rural.

Ces dispositions laissent toute liberté à l’architecture extérieure et, à plus forte raison, intérieure des maisons, aux volumes de celles-ci, au nombre d’îlots, à la répartition des maisons à deux ou à une seule habitation, aux aménagements de la parcelle et du bâtiment collectif, etc.

Toutes les maisons sont à deux niveaux (rez + 1er). Elles sont groupées par îlots (quatre dans l’esquisse du projet) pour laisser, hors coulée verte, de l’espace vert et arborisé entre les constructions.

Les maisons sont décalées en plan de la profondeur des terrasses (3.6 m selon le projet). Cette disposition permet l’intimité entre les maisons contiguës.

La coexistence participative n’est pas imposée, elle est volontaire.

12 maisons sont prévues, dont 8 à 2 habitations et 4 à une seule. Cette répartition résulte de l’intérêt manifesté actuellement (nov. 2021) par 27 personnes, couples ou familles intéressées par le projet.  27 % sont des couples avec enfants au foyer, 22 % sont des personnes seules retraitées, 22 % sont seules mais en activité, 16 % sont des couples en activité, sans enfant (ou plus d’enfant dans le foyer), 7 % sont des couples en retraite et 7 % sont seules, en activité avec enfant(s).

Cette proportion sera très probablement différente au moment où l’ensemble des futurs habitants sera définitivement constitué, le critère déterminant étant la plus grande diversité générationnelle et sociale possible.

Sur cette base actuelle et afin d’obtenir une grande diversification des surfaces habitables, six maisons ont une largeur de 9.5 m, quatre de 9.0 m et deux de 7.5 m.

Les surfaces habitables, de la plus petite à la plus grande, sont de : 53.2 m2 (4x), 62.0 m2 (4x), 71.2 m2 (4x), 108.9 m2 (4x), 135.5 m2 (2x) et 171.6 m2 (2x). Ces surfaces comptent toutes une remise au-rez-de-chaussée.

Les croquis suivants illustrent, d’une part, un modèle de disposition des maisons en plan et en élévation et, d’autre part, un exemple de faisabilité d’une maison à deux habitations (rez+1er) et mezzanine au 1er étage.

6 – AMÉNAGEMENTS REQUIS PAR LES OBJECTIFS DE LA
DURABILITÉ ET DU BIEN-ÊTRE DES HABITANTS

6.1 Parcage des véhicules et production de l’électricité solaire

Le stationnement permanent des véhicules des résidents sont concentrés dans un seul parking. Idem pour les voitures des visiteurs.

Toutes les voitures des résidents (34 places) sont groupées au nord de la parcelle et abritées sous des ombrières photovoltaïques. Exemple ci-dessous.

Les voitures des « visiteurs » (env. 10 places) sont parquées à l’entrée du quartier. Elles n’y circulent donc pas.

Ces dispositions ressortent du cahier des charges et des choix du COPIL (recherche des solutions les moins invasives possibles de la circulation automobile). Les règles des circulations internes sont celles d’une zone piétonne.

La surface des panneaux de l’ombrière photovoltaïque, soit env. 500 m2, couvre largement, en moyenne annuelle, les besoins des 20 ménages de l’écoquartier sur la base d’une consommation annuelle moyenne maximale de 3’500 kWh par foyer.

6.2 Consommation de l’énergie-chaleur, chauffage et eau chaude sanitaire

La consommation maximale de chaleur pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS) des maisons bioclimatiques dites passives, construites selon la directive RE-2020, serait de 25 kWh/an/m2 de surface habitable, dont 8 kWh/an/m2 pour le chauffage.

La consommation maximale d’ECS ne dépendant pas de la qualité d’isolation des maisons, on considère les valeurs « standard », soit 40 L à 60°C par habitant et par jour.

Chauffage. Le chauffage provient essentiellement de capteurs solaires thermiques. Ceux-ci étant opérants sur environ 6 mois de l’année (automne + hiver), les besoins durant cette période sont de 16 kWh / ½ an / m2. On admet que 75 % de ces besoins sont assurés par les capteurs solaires. L’appoint occasionnel est assuré par un poêle à bois (bûches ou granulés). La surface des capteurs serait peu supérieure à 8 m2/maison.

ECS. Durant l’été + printemps (6 mois), l’ECS est entièrement assurée par les capteurs solaires. En saison froide (automne + hiver), la température de l’eau chaude solaire n’est souvent pas assez élevée pour l’ECS (50°C min). Le complément éventuel de chaleur est obtenu, pour chaque habitation, par un chauffe-eau (thermodynamique ou non) « boosté » par la chaleur solaire disponible.

Par ces estimations, on observe que la surface des capteurs thermiques ne pose aucun problème d’installation, que la consommation de bois pour le chauffage d’appoint est négligeable en termes de coûts (moins de 30 € par an/habitation moyenne) et que la consommation électrique du chauffe-eau, grâce au préchauffage solaire, est du même ordre (moins de 50 €/an/habitation).

Trois remarques :

1) Une ventilation mécanique double-flux (VMC-DF) est indispensable.

2) En disposant les panneaux solaires sur la toiture inclinée à 20°, par rapport à l’horizontale, la production est maximale en été et minimale en hiver, ce qui est exactement contraire aux besoins. En disposant les panneaux verticalement, sur les balustrades des terrasses du 1er, par exemple (voir plus haut le croquis des maisons), on diminue la production annuelle, mais on augmente nettement celle de l’hiver, nécessaire au chauffage des habitations et à la production d’ECS.

3) Ces dimensionnements sont des évaluations basées sur des données prescrites par des réglementations officielles (hautes performances énergétiques, RE-2020), par des publications spécialisées et par des descriptions diffusées par des constructeurs. Ils ne peuvent en aucun cas se substituer à des analyses thermiques qualifiées et agréées, ainsi que par les garanties certifiées et vérifiées des techniques proposées par les constructeurs de maisons bioclimatiques.

6.3 Rafraîchissement des maisons en été.

Le chauffage des maisons construites selon la directive RE-2020 n’est donc pas un problème. Par contre, le réchauffement climatique pose réellement celui du rafraîchissement des habitations durant les vagues de chaleur estivale.

Le puits climatique, appelé « puits provençal » si on privilégie le rafraîchissement (plutôt que le chauffage) du renouvellement d’air dans l’habitation est une technique ancestrale qui permet de capter la température du sol en faisant circuler l’air de la ventilation ou un fluide caloporteur dans un réseau de tuyaux enterrés. Si la tuyauterie est à 2 m sous le niveau du sol, autant que possible toujours à l’ombre, l’air extérieur aspiré est refroidi par l’échangeur du puits climatique (16°C environ en été).

Le schéma de principe ci-dessous montre une solution hydraulique possible sous la terrasse du rez-de-chaussée (donc à l’ombre en été).

Une étude plus approfondie pourrait démontrer l’intérêt de compléter l’installation par un échangeur commutable post-VMC-DF de manière à transférer de la chaleur du sol en hiver et, en même temps, d’apporter un stockage de refroidissement supplémentaire du puits en été. Une telle installation, relativement peu coûteuse à la construction, permet le rafraîchissement estival des habitations à un coût énergétique incomparablement plus faible par rapport à une climatisation thermodynamique.

6.4 Utilisation de l’eau de pluie pour alimenter les chasses des WC et l’arrosage

Valeurs admises selon les statistiques nationales :

  • Consommation moyenne d’eau potable par habitant et par jour : 150 L ;
  • Part de cette consommation pour les WC : 20 % ;
  • Part de cette consommation pour l’arrosage : 8 % ;
  • Précipitations annuelles moyennes à Beaufort : 0,900 m ;
  • Surface des toitures : ~ 1’800 m2;
  • Nombre d’habitants par ménage : 2.2 (moyenne nationale) ;
  • Précipitations ordinaires moyennes : 5 mm/h (pluie modérée).

Les calculs montrent que la ressource d’eau de pluie pourrait théoriquement et en moyenne largement satisfaire aux besoins de la consommation des chasses d’eau et de l’arrosage. Toutefois, comme les précipitations sont fortement intermittentes par nature, il faut les stocker.

Capacités de stockage pour répondre aux besoins durant les intermèdes sans pluie : 1 réservoir de 1.5 m3 par maison + 1 bassin de 120 m3 situé sur le haut de la parcelle (piscine polyester enterrée, par exemple).

Sur cette base, le nombre d’heures de pluie ordinaire nécessaire au remplissage de tous les réservoirs serait de 15.3 h. Le stockage complet permettrait d’assurer les besoins durant 78 jours sans pluie.

7 – ÉVOLUTION DU PROJET DEPUIS 2018 ESSENTIELLEMENT EN FONCTION DES REMARQUES, PROPOSITIONS ET SOUHAITS DE FUTURS HABITANTS POTENTIELS

7.1 Remise (local) au niveau du rez-de-chaussée pour toutes les habitations

Chaque habitation dispose d’une remise accessible depuis le rez-de-chaussée, y compris pour les habitations situées au 1er étage. Cette remise permet, au gré des besoins et des activités des habitants, de déposer des objets encombrants comme vélos, poussettes, skis, outils, voire de réserver un coin de petit bricolage, etc.

7.2 Terrasses

Chaque habitation dispose d’une vaste terrasse abritée, 30 à 40 m2. Cet espace extérieur est très apprécié pour plusieurs raisons :

  • C’est, de fait, un espace à vivre, de détente, de loisirs, de réunions et de partages durant une grande partie de l’année. Jusqu’à deux tiers à Beaufort, disent des habitants de la région qui en possèdent une, couverte et de cette taille.
  • Elle permet d’accueillir des animaux de compagnie. Indépendamment du fait que pour sortir un chien, par exemple, son maître dispose de plus de 8’000 m2 d’espace commun, non public.
  • Elle participe au confort thermique de l’habitation en la protégeant du rayonnement solaire en été (le soleil est haut sur l’horizon) tout en profitant de sa chaleur en hiver (le soleil est bas).

7.3 Jardins potagers

Ils sont situés le long de la route départementale, surélevés d’un mètre en moyenne par rapport à cette route, dont ils sont séparés par un mur de soutènement.

La surface minimale de 800 m2 permettrait de fournir en légumes, si elle est entièrement cultivée, tous les foyers du quartier une bonne partie de l’année.

7.4 Équipements collectifs

Ils sont réunis dans un seul bâtiment, propriété de la coopérative.

Ce bâtiment, 160 m2 selon le projet, comprend notamment une halle partiellement ouverte équipée de matériels à usage commun (four à pain, barbecue,…), une salle de réunion et de fête agencée d’un bloc-cuisine, un atelier partagé, etc.

7.5 Place de jeux pour enfants (facultative)

Elle est située au nord de la parcelle, le long du chemin des Auches :

  • Elle est séparée des circulations des véhicules et de la zone verte de détente ;
  • Elle est ouverte vers le village par une voie très peu circulante. Elle est, de ce fait, une invitation aux autres enfants du village (désenclavement du quartier).

7.6 Buanderie commune

La buanderie commune dans le bâtiment collectif n’est guère envisageable en raison de l’éloignement de la plupart des maisons (plus de 100 m pour la plus éloignée). Par contre, en la répartissant sur trois des quatre îlots, on obtient une solution satisfaisante à ce point de vue.

Les buanderies prendraient place dans le sous-sol, prolongé à cet effet, des maisons (g+h), (m+n) et r (détail ci-dessous).

7.7 Protection contre les rayonnements électromagnétiques

Par rapport à la construction traditionnelle, la maison-bois a de nombreux atouts en termes d’isolation thermique et phonique, de répartition de la chaleur intérieure et de régulation de l’humidité (le bois absorbe l’humidité lorsque celle-ci est élevée et la restitue lorsqu’elle est basse). Toutefois, par rapport aux constructions traditionnelles (brique ou béton) elle interagit faiblement vis-à-vis des rayonnements électromagnétiques qu’ils soient à basse (50 Hz) ou à très haute fréquence (0.5 à 300 GHz).

Sans être hypersensible au smog électromagnétique, on peut s’interroger sur les conséquences de ces émissions quant à la santé. Or, une construction-bois limitant cette pollution à des valeurs réputées acceptables est réalisable aujourd’hui.

Au moment de l’étude de la conception des habitations, il est donc hautement souhaitable de faire intervenir un géobiologue ou un spécialiste en environnement électromagnétique qui indiquera au maître d’œuvre le mode d’aménagement approprié de l’installation électrique intérieure et le type de films (aluminium contrecollé ?) à intégrer dans les parois pour bloquer les émissions provenant de l’extérieur.

Dans une perspective à long terme qui doit nécessairement accompagner un projet de construction d’habitation aujourd’hui, il serait judicieux d’envisager ce blindage pour toutes les maisons de l’écoquartier.

8 – PARCELLE CULTIVABLE ANNEXÉE À CELLE DE L’ÉCOQUARTIER

La parcelle (rouge) est située au-dessus de la grotte-émergence du Sarrier.

Des personnes intéressées par le projet ont fait remarquer que la mise à disposition d’une parcelle cultivable de superficie supérieure à celle des potagers particuliers pourrait intéresser de futurs habitants pour y pratiquer diverses activités accessoires comme la permaculture, l’apiculture, une petite basse-cour, etc.

Le haut de la parcelle est un bel endroit de calme et de nature.

Pour répondre à cette attente, la famille Buffardel met à disposition, à bien plaire, une parcelle agricole de 8’000 m2, actuellement inexploitée, située à 400 m de celle de l’écoquartier, sur la route de Suze.